je constate que la licence professionnelle devient un diplôme sans avenir pour l’intégration dans l’administration publique malienne.
Le concours d’entrée à la fonction publique reste la porte d’accès aux administrations publiques de l’état. Cela reste toujours fermé aux détenteurs de la licence depuis toujours ! À cet effet je constate que chaque année des milliers d’étudiants maliens sortent des universités avec ce diplôme et plongent directement dans un désespoir total de ne pas pouvoir intégrer la fonction publique de l’état malien. L’université de Ségou en est une illustration parfaite. Depuis une décennie elle forme exclusivement en licence et récemment en master professionnelle sans déboucher d’intégration aux services publics de l’état. Ces nombreux étudiants nouveaux inscrits chaque année n’ont d’autre choix que de compter sur le secteur privé après leur formation. Ce secteur peu développé offre moins d’emploie au Mali comparativement au nombre de diplômé en chomage.
https://ceradus.com/universite-de-segou-us/
La licence et le chômage
Le fait d’avoir la licence et de bénéficier de ses avantages dans la fonction publique; est seulement de l’obtenir après avoir intégré la fonction publique donc quelle débouchée pour les diplômés qui n’ont pas la possibilité de franchir ce Cap ? Cette croissance du nombre de diplômé en licence s’ajoute au taux de chômage grimpant. Ce qui suscite pour moi une sérieuse préoccupation pour l’avenir de la jeunesse malienne en matière d’employabilité.
Je voudrais que cela change ! ça permettra de donner une lueur d’espoir à ceux où celles qui ont choisi cette formation universitaire; de pouvoir faire carrière un jour dans l’administration publique malienne.
J’aurais bien aimé que ce changement puisse donner une certaine crédibilité et de valeur à la licence; qui est un fruit de plusieurs années de formation afin d’encourager l’orientation des futurs candidats. J’aurai bien voulu que cela puisse réduire considérablement le chômage des jeunes en république du Mali.
l’optimisme
Pour remédier à ce problème, la solution que je propose est de prendre en compte ce diplôme lors des différents concours directs d’entrée à la fonction publique minime soit le quota.
Une autre solution que je propose c’est de faire une réforme des droits constitutionnels de nomination directe à certains postes; comme celui des conseillers techniques dans les départements ministériels ou d’autre institutions publiques. au lieu que se soit la nomination, Il faudra que cela requiert un concours prenant en compte ce diplôme en question. Une autre proposition est que l’état recrute des cadres professionnels détenteurs de la licence par le biais de concours; et les mettre au service des grandes entreprises du pays dans lesquelles l’état serais actionnaire comme c’est le cas dans l’enseignement secondaire privé.
Si seulement la reconnaissance de la licence aux concours direct d’entrée à la fonction publique malienne pouvait être une réalité !
Boubacar Ballo l’enfant Djoula
Ségou/Mali
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